Il y a des gens qui travaillent dans notre monde mais ce travail ne permet pas de répondre à leur besoins premiers, parce que nous refusons de payer !
Vous pensez que j’exagère ? Non bien sûr, nous ne refusons pas directement de payer mais nous recherchons toujours à payer le moins cher possible. Les patrons de nos grosses sociétés eux-même cherchent toujours à nous payer le moins possible.
Les problèmes arrivent lorsque celui qui travaille n’a plus les moyens de nourrir sa famille, de la loger ou de la vêtir. Le commerce équitable vise à permettre à l’artisan et à sa famille de vivre décemment de leur travail et d’assurer, de manière durable, leur propre développement
Historique
Les précurseurs
Aux USA, dans les années 1940, des chrétiens mettent sur pied un commerce de denrées produites dans les régions pauvres et distribuées à travers son réseau, cette organisation est connue sous le nom de Ten Thousand Villages (Dix mille villages). Dès 1946, Ten Thousand Villages entreprend la commercialisation d’artisanat depuis Puerto Rico, Palestine et Haïti.
En 1949, l’association chrétienne SERRV (Serve Exchange for Refugee Rehabilitation Vocation), s’occupe de réfugiés dans les zones sinistrées de l’Europe, en important notamment des coucous en bois d’Allemagne jusqu’au Maryland.. Ces associations s’appuient sur les églises et de nombreux bénévoles pour leur action. Les églises chrétiennes qui voient là un moyen d’humaniser et moraliser l’économie. Le but étant de générer de l’emploi et de meilleurs revenus dans les régions soutenues. A cette époque on parle de « Commerce solidaire ».
En Europe, c’est l’association chrétienne Kerkarade (1957) aux Pays-Bas qui se lance dans ce commerce en vue d’importer des produits du tiers-monde. Les ventes se font par correspondance et via les églises et les réseaux militants.
En 1960, c’est au tour de l’organisation Oxfam (Oxford Comunittee for Famine Relief) d’entrer dans le commerce équitable, cette fois en faveur des réfugiés chinois de Hong Kong. Cette association a joué un rôle crucial pour le développement de ce commerce. Elle devient un acteur majeur du commerce équitable sachant faire pression sur les gouvernements.
En 1974, le premier magasin de commerce équitable ouvre ses portes en France, à Paris, il s’agit d’artisans du Monde. Suite à la partage de territoire en Inde, le Bangladesh est créé. Ce nouveau pays doit faire face à des inondations à répétition et à la misère de sa population rurale. L’abbé Pierre propose de soutenir les Bengladeshis en commercialisant leurs produits artisanaux.
Labellisation
Toutes ces initiatives restent marginales.
En 1980 l’idée d’une labellisation des produits équitables apparaît. Celle-ci doit avoir pour avantage de mettre à disposition des consommateurs les produits équitables dans les lieux d’achat habituels. Cette idée est concrétisée par l’association Solidaridad (regroupant plusieurs églises de Hollande) et le prêtre ouvrier Frans Van der Hoff.
La garantie « Max Havelaar » est créée en 1988 aux Pays-Bas. Dans les années qui suivent, d’autres associations proposent d’autres labels de commerce équitable et se regroupent finalement sous la bannière de FLO (Fairtrade Labelling Organizations). En 2002, FLO lance une première certification de commerce équitable.
En 2007, sous le nom « Max Havelaar », « Transfair » ou « Fairtrade », 20 membres de la FLO utilisent le label commun de International Fairtrade Certification Mark dans 21 pays.
Les boutiques
Aujourd’hui, on trouve les produits équitables dans les boutiques spécialisées ou en grande surface et également sur les boutiques en ligne. À travers la vente, toutes sensibilisent à la promotion du commerce équitable (Ethicstore, Natural Selection, Tout l’Or du Monde, Bamboo, Optimart, Satya, Vino Mundo…).
Service d’Entraide et de Liaison
Le S.E.L. agit en faveur des populations en détresse dans les pays en développement, en partenariat avec des acteurs chrétiens locaux. Projets de développement communautaire, parrainage d’enfants, Le S.E.L. agit aussi pour la promotion du commerce équitable, avec Artisanat Sel.
Nous disposons en France et notamment à Lyon d’une boutique pour le commerce équitable, vous pourrez tout à loisirs commander en ligne, par correspondance ou vous rendre sur place.
Artisanat SEL Lyon – Place Guichard – 76, rue Mazenod – 69003 Lyon
Tel: 04 37 48 01 33
Mail: info@artisanat-sel-lyon.com
le site web: S.E.L
Horaire d’ouverture
lundi : 14h30 à 19 h
mardi au samedi : 11 h à 19 h
En vrac, vous y trouverez La Musique, Le Textile, Les Bijoux, Les Jouets et les Jeux, La Déco, Le Bureau et la Maison, La Cuisine et ses ustensiles, La Vannerie, Petits meubles, Soins du corps, Papeterie, L’Alimentaire
Bibliographie et liens
bibliographie :
Le commerce équitable dans la France contemporaine – Par Virginie Diaz Pedregal – Publié par L’Harmattan, 2007
L’aventure du commerce équitable – par Nico Roozen, Frans Van der Hoff, 2002Paris Lattes
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